La qualité de vos vinyls dépend exclusivement de la qualité de vos fichiers sonores que vous nous fournissez.

Le volume des morceaux n’a rien à voir avec le gain de votre futur vinyle. Ne poussez pas vos masters à la limite de la saturation, ça ne sert strictement à rien. Plus la durée d’une face est courte, plus le volume sonore sera élevé et plus les sons seront amples et dynamiques.

La durée par face est variable selon le format du vinyle et la vitesse (33T, 45T ou 78T).

ci- dessous :

Disque 7 Pouces Disque 10 Pouces Disque 12 Pouces
Durée maximum par face 5 min 12 min 22 min

Nous effectuerons un petit réglage sur les basses, médiums et aigus ainsi qu’une vérification avec divers appareils de mesure avant la gravure.

A la création de votre fichier sonore, nous vous demandons de ne pas dépasser le 0Db à -0,5 Db en crête et de ne pas franchir le seuil des 50 Hz dans les basses et le seuil des 16 KHz dans les aigus sur vos masters. Vous pouvez utiliser un dé-esseur afin d’éliminer au maximum les sifflements, les ” s ” des aigus et des voix,

Evitez toute compression trop importante.

Evitez le déphasage gauche / droite (corrélation de phases) sur les basses, mettez les en mono si possible.

Evitez les effets stéréo avec trop d’amplitude (phasing, flanger). Un excès de ses signaux particulièrement sur les basses provoque une grande amplitude de la tête de gravure en profondeur. Le sillon devient plus fin à certains endroits et risque de faire des effets indésirables à l’écoute et faire sauter votre diamant de lecture.

Si cela s’avère nécessaire, nous corrigeons chacun de vos fichiers sonores pour avoir une qualité optimale et un son maximum par rapport au vinyle.

Nous réalisons vos fichiers sonores entre +3Db et – 3Db suivant le temps que vous insérerez par face. Le niveau -3Db concerne surtout les LP en 33T et les Mégamix très longs en Maxi 45T et 33T.

En ce qui concerne la gravure de vos fichiers sonores sur CD, ne gravez pas trop vite (X4 max). Une gravure trop rapide détériore votre fichier, altère le son et risque surtout une erreur à la lecture. Pensez à vérifier votre gravure. Une gravure défectueuse donnera un vinyle défectueux.

Pour les fichier WAV et AIFF, convertissez les en format 44100Hz ou 48000Hz (format studio).

Nous acceptons les fichiers MP3 à condition que les fichiers soient au format 256 ou 320kbs en bitrate constant (cbr).

La raison est qu’un fichier MP3 est une correction informatique du son pour alléger le fichier et prendre moins de place sur divers supports, ce qui engendre une réduction et détérioration de certaines fréquences.

Ne pas repasser un fichier MP3 en WAV, les fréquences de votre fichier seront altérées.

Le son analogique est différent du son numérique et cela s’entendrait quand même sur le disque vinyle.

Préparer l’audio pour un disque vinyle n’est pas aussi compliqué que cela !!!

Toute l’information sonore est contenue dans deux sillons: un pour la face A, un pour la face B. Rien de plus. Chaque fréquence est représentée par un mouvement plus ou moins ample que va faire le diamant de lecture lorsque le disque tournera sur la platine: les basses occupent beaucoup de place, tandis que les aigus créent des mouvements très fins jusqu’à plus de 20kHz. Toutes sont ainsi représentées: au sein d’une ligne de basse qui ondule lentement, la caisse claire ou les voix, vont appliquer de plus petites excursions que le diamant de lecture va s’efforcer de suivre.

Toutes les cellules phono n’ont pas la même habileté à suivre tous les détails. Les cellules très haut de gamme – et très chères – vont le faire parfaitement bien, tandis que la grande majorité des cellules vont “traquer” le sillon un peu moins précisément.

Le travail de mastering et avant cela celui du mix, est de maximiser le rendu de lecture avec n’importe quelle cellule.


Si le mix est destiné à plusieurs supports (CD, streaming, vinyle…) il est nécessaire d’en faire un dédié au vinyle, pour le rendre compatible. On parle de mastering vinyle. Quelques particularités dont tout de même à prendre en considération, et si vous les intégrez au mix, le mastering sera d’autant plus performant.


LA QUESTION DU TEMPS

C’est la première des contraintes à considérer. Les disques de 12, 10 ou 7″ vont déterminer la durée qui va pouvoir être reproduire. Voir la page accueil pour des temps indications en fonction de la taille choisie. En résumé, il faudra sacrifier du volume et / ou de la qualité pour des temps plus longs.

LA QUESTION DES BASSES

Si les premiers disques dans les années 1950 étaient assez peu fournis en basses, il est impossible aujourd’hui d’imaginer un morceau sans. Très bien, car le vinyle est capable de reproduire des basses très profondes et puissantes. Mais comme celles-ci occupent physiquement beaucoup de place, si leur fréquence est trop basse (moins de 50Hz), elles vont forcer le diamant de lecture à effectuer des mouvements de grande amplitude, risquant de le faire sortir du sillon, et d’en empêcher la lecture, en faisant des sauts, ou n’en arrivant plus à correctement lire les autres fréquences, provoquant des distorsions, ou des erreurs de “tracking”.

Une stéréo trop large va encore augmenter la place nécessaire pour les graver, et va diminuer le temps disponible sur chacune des faces. En resserrant la stéréo seulement pour ces fréquences, on pourra graver plus, avec un meilleur rendu. En dessous de 300 Hz, on préfère le mono, en dessous de 150 Hz, c’est indispensable.

Pour que vos morceaux soient riches en basse, veillez donc à bien les resserrer, à filtrer tout ou presque ce qui se trouve avant 50 Hz, et à faire attention aux problèmes de phase.

ET LES AIGUS?

Les medium et les aigus sont très bien reproduits sur disque, et c’est dans cette bande de fréquence que s’exprime la chaleur du vinyle, le confort d’écoute. La seule chose à retenir est que leur meilleure restitution se trouve au début du disque, là où la vitesse de lecture est la plus grande. Privilégiez pour les derniers, des morceaux plus calmes, un peu moins forts, plutôt que les “in your face” qui préfèreront les débuts de face.

LA QUESTION DE LA PHASE

Une autre particularité importante est celle de la phase. Que se passe-t-il lorsque deux signaux sont “hors phase”?

La résultante devient plus faible, jusqu’au cas extrême où les signaux peuvent s’annuler. Cela se traduit sur un sillon par son rétrécissement, voire sa disparition. Il est donc impossible de graver des signaux hors phase. Le problème est particulièrement important dans le bas du spectre, où les décalages de phase peuvent réduire drastiquement la profondeur du sillon, et encore une fois poser des problèmes de lecture.

Soyez donc vigilants sur vos pistes de kick, de basse, ou de quel qu’autre instrument venant titiller le bas du spectre, de respecter l’alignement de phase.

Evitez si possible d’utiliser des processeurs d’effets ou de correction psychoacoustique à un degré́ excessif.

Vérifiez votre master en utilisant un corrélateur de phase > il est fortement conseillé d’éviter les valeurs négatives, ou bien proches de 180°.

Un analyseur de spectre –> assurez-vous que votre source ne contienne pas d’éléments en quantité́ excessive dans les rangs de fréquences basses (autour de 50Hz) et hautes (autour de 16.000Hz).

Les plus basses fréquences (en dessous de 300Hz) doivent être impérativement en phase, et dans l’idéal, en Mono.

Si votre enregistrement contient des éléments qui diffèrent des sons “naturels” de manière substantielle, la retranscription comporte un risque de déformation audible du son. La raison principale de cette déformation est due aux limitations mécaniques du processus de gravure et peut, par exemple, provenir de l’utilisation d’un correcteur de pitch pour la voix (autotune, melodyne,…) ou encore d’effets générés électroniquement.

SOYEZ VIGILANTS AVEC LES SIBILLANTES

La transformation RIAA appliquée de manière standard sur tous les disques vinyles & qui sera “décodée” par votre pré-ampli phono lors de la lecture, sur-représente parfois les sibilantes qui peuvent apparaîtrent agressives. Veillez à bien traiter vos pistes voix et overheads, le déesseur doit vous accompagner. S’il reste possible de traiter ce problème au mastering, il est préférable de l’anticiper au mix, afin d’appliquer un traitement chirurgical sur les seules pistes qui posent problème. Une fois le mix réalisé, le déesseur affectera forcément le reste du contenu sonore.

MAITRISEZ LES DISTORSIONS

Pour la même raison que les sibilantes, les distorsions seront souvent accentuées une fois le son mis sur vinyle. Si celles-ci ne sont pas souhaitées, veillez à les contrôler avant l’étape de mastering. Si elles font partie de l’intention artistique, elles seront encore meilleures!

Vous pouvez nous envoyer des fichiers audio atteignant un pic proche de 0 dBFS, mais plutôt pas très proche de 0 dBFS. Laissez-y une petite marge de manœuvre, peut-être 0,1-0,5 dB. Nous avons suffisamment d’espace libre supplémentaire pour la conversion N / A dans notre logiciel de mastering de vinyle envoyant des signaux audio à notre Graveuse via les convertisseurs. Mais il vaut mieux ne pas utiliser dans une large mesure des limiteurs stricts (limiteurs de crête). Nous devons réduire les niveaux de coupe s’il y a beaucoup de sections limitées dans l’audio fourni.

QUELLE HEADROOM POUR VOS MIX?

Pour que l’étape de mastering soit efficace, le fichier doit moduler entre -6 et -3 dbFS. Au-delà, la réserve dynamique est faible. L’utilisation d’un limiteur pour baisser le niveau d’un mix fort à -3dBFS n’est pas conseillée: elle n’apporte aucune dynamique supplémentaire, et ne permet pas un mastering efficace. Nous avons suffisamment d’espace libre supplémentaire pour la conversion N / A dans notre logiciel de mastering de vinyle envoyant des signaux audio à notre graveuse via les convertisseurs. Mais il vaut mieux ne pas utiliser dans une large mesure des limiteurs stricts (limiteurs de crête). Nous devons réduire les niveaux de coupe s’il y a beaucoup de sections limitées dans l’audio fourni.

Pour les disques 7″ il est préférable de ne pas dépasser les -4dbFS.

Il est important de respecter cette réserve dynamique, sans quoi l’ingénieur de mastering ne pourra pas optimiser correctement le contenu audio. Il peut être contre-productif, y compris pour le volume final de vos morceaux, de les faire sonner au-delà de -3 dbFS au mix.

A PROPOS DU VOLUME MOYEN DE VOS MIX (RMS)

Celui-ci n’a que peu d’importance, puisqu’il ne sera pas le même une fois couché sur vinyle. C’est la durée d’enregistrement qui va déterminer le niveau final: plus elle sera courte, plus le disque pourra sonner fort. Si vous avez respecté les quelques conseils ci-dessous, l’ingénieur qui sera responsable de la gravure de votre disque pourra la graver plus fort que si la stéréo dans les basses est large, qu’il y a beaucoup de sibilantes. Vus au microscope, les sillons qui se chevauchent créent des problèmes de lecture, et des sauts. Pour graver à un niveau fort, il faut alternativement réduire la durée de l’enregistrement (ex : le Maxi 45T). Il y aura alors assez de place pour que les plus fortes modulations puissent être transcrites

Pour un maxi 45 de 12″, la place disponible est la même que pour un LP, pour souvent deux ou trois titres. Ceci permet d’assouplir les contraintes de volumes ou de stéréo, au prix de moins de temps disponible sur la galette (7-11 minutes vs 19-22 minutes).

VOS MASTERS :

  • Vos masters en bande seront lus par un magnétophone REVOX PR 99 MK II.
  • Vos masters en CD seront lus sur une platine Denon DN 4500.
  • Vos masters vos fichiers seront lus par le logiciel Traktor.

VERIFICATION FINALE DU VINYLE

Pour la vérification de votre disque vinyle, il sera lu par une cellule et diamant ORTOPHON Concorde DJ et une cellule et diamant SHURE SC 35C. Cela garantie la fiabilité du disque vinyle.